Après avoir une première fois réagi au rebondissement dans l’affaire Jannik Sinner et à l’appel de l’Agence mondiale antidopage, Marion Bartoli, après avoir épluché les 30 pages du dossier, a tenu à apporter des précisions importantes dans l’émission Les Grandes Gueules du Sport sur RMC.
Et si l’ancienne joueuse tricolore reconnaît que les doses relevées du produit dopant dans les urines du numéro 1 mondial sont infimes, il y a d’autres facteurs qui rentrent en jeu.
« Le problème du clostébol, dans la liste des produits dopants, comme il est considéré comme une substance que le corps humain ne produit pas, il n’y a aucune notion de seuil qui rentre en compte. Et le seuil détecté dans les urines de Jannik Sinner lors de ses contrôles positifs au mois de mars est de 00000000,1. C’est donc une quantité totalement négligeable. Mais quelle que soit la quantité, c’est considéré comme positif et c’est là où la nébuleuse commence à entrer en compte et c’est pour cela que j’ai beaucoup, beaucoup de mal à me faire un avis (…). Est‐ce que tout cela vaut un ou deux ans de suspension ? »
Publié le dimanche 29 septembre 2024 à 15:45