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Monfils fait le break

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Au terme d’un match maîtrisé, Gael Monfils a disposé de Philipp Kohlschreiber, 6–4 7–5 7–6(4). Le Parisien a fait le travail, concentré et appliqué tout au long de la rencontre. Il apporte donc un second point au clan trico­lore, qui peut aborder très serei­ne­ment le double de demain. De quoi passer une nuit calme et tranquille !

Contrairement à Gilles Simon plus tôt dans la journée, Gael Monfils ne nous a pas fait de frayeurs au coeur de la Fraport Arena. Et fran­che­ment tant mieux, car le palpi­tant aura eu du mal à le supporter ! Au contraire de Gillou, La Monf a du faire face à un adver­saire un ton en‐dessous, qui n’a jamais pu rattraper le train parti trop vite. D’emblée, le Tricolore met la pres­sion sur Philipp Kohlschreiber, dans une salle bien moins jouasse et bruyante qu’au­pa­ra­vant. Sans trop forcer son talent, Monfils a géré tout au long de la rencontre, parve­nant à prendre en premier lieu le set d’ou­ver­ture six jeux à quatre. Un niveau de jeu déséqui­libré, persis­tant égale­ment pendant les manches suivantes. Sérieux, appliqué, Air Monfils plane au‐dessus de la rencontre et d’un Allemand bien trop éteint. Malgré une fin de match où il a baissé de régime, Monfils cale l’af­faire en trois sets. 6–4 7–5 7–6(4), la France mène désor­mais deux à zéro. Parfaite conclu­sion d’une journée riche en émotions.

Monfils, prime au sérieux et à l’application

Dieu que cette victoire fait du bien et rassure, tant le premier match avait donné des fris­sons à tout le clan trico­lore ! La Monf a aujourd’hui prouvé qu’il a eu raison d’in­sister auprès de son coach Jan De Witt et de prendre part à ce premier tour de Coupe Davis. Ce vendredi, Simon et Monfils ont balayé d’un revers de main toutes les inter­ro­ga­tions quant à cette équipe de France qui reve­nait sur les courts meur­trie suite au trau­ma­tisme de la finale 2014. Le temps était à la remo­bi­li­sa­tion, force est de constater que cela a été bien fait ! Après cette première journée, elle mène donc deux à zéro, conser­vant ainsi une marge d’er­reur avant le double de demain. C’est désor­mais à Nicolas Mahut et Julien Benneteau de finir le travail, dans un match qui s’an­nonce élec­trique. Il y a fort à parier que les suppor­ters teutons revien­dront gonflés à bloc, avec pour objectif de renverser les Bleus. Messieurs, que la fête soit belle !

De votre envoyé spécial à Francfort