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Roddick et Serena font le show à Toronto

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La deuxième édition du Sportchek Face‐Off s’est tenue vendredi soir au Air Canada Centre de Toronto. A cette occa­sion, les fans ont pu appré­cier le véri­table show proposé par les invités. Ils notam­ment pu assister à un double entre les Etats‐Unis et leur voisins du nord oppo­sant le retraité Andy Roddick et la tren­te­naire Serena Wiliams à leurs cadets, Milos Raonic et Agnieszka Radwanska. Cette dernière revê­tant pour l’oc­ca­sion les couleurs du Canada . Les joueurs ont ensuite été rejoins sur le court par George Stroumboulopoulos le présen­ta­teur vedette cana­dien, véri­table star dans son pays. Roddick en a profité pour se fendre d’une petite plai­san­terie. « Je n’ai jamais pu convaincre Serena de jouer avec moi quand j’étais bon et main­te­nant que je ne vaux plus rien, elle est d’ac­cord » a‑t‐il ironisé.

On a ensuite eu droit à un remake de la finale de Wim’ entre Serena et Radwanska. La Polonaise quali­fiant au passage Williams cadette de « tueuse sur gazon » au micro de Stroumboulopoulos. Et, une fois n’est pas coutume, c’est la Polonaise qui s’est imposée. On sait que chez les Wiliams la défaite est amer­tume, mais en exhi­bi­tion Serena a su se contenir et même signer de nombreux auto­graphes aux côtés de sa tombeuse du jour.

Enfin, en guise d’apo­théose, les spec­ta­teurs cana­diens ont pu se délecter de la puis­sance de feu de deux des plus gros serveurs que le circuit ATP ait connu ces dernières années lors d’une confron­ta­tion entre Roddick et Raonic – plus de 1000 aces cette saison pour le Canadien. Euphorique, le retraité améri­cain a même gratifié le public de quelques imita­tions dont, à l’instar de Novak Djokovic, il a le secret. Notamment celle de Maria Sharapova qu’il maîtrise excel­lem­ment bien selon les médias canadiens. 

Milos Raonic, seul repré­sen­tant des « feuilles d’érable » pour cette soirée s’est déclaré en clôture extrê­me­ment satis­fait de cette évènement.

« C’est le genre de chose qui contri­buent à un si grand soutien, c’est quelque chose d’im­por­tant que nous devons conti­nuer de construire » a lâché celui qui avait rencontré l’année dernière au même endroit son idole de toujours Pete Sampras