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Les confi­dences de Santoro

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Dans le cadre de notre numéro 12 et de sa rubrique Guest Star, nous sommes allés inter­rogé Fabrice Santoro. L’interview à paraitre sur ce site la semaine prochaine et dans GrandChelem ce lundi a été placée sur le thème du plus ou moins. Un petit extrait pour vous mettre en appétit.

Cette inter­view a été réalisée par Krystel Roche.

… le match où tu as le plus pris ton pied ?

Contre Federer à l’US Open, en 2005 (1er tour, ndlr)… 23 000 personnes, New York, la nuit, le n°1 en face… Sur ce match, j’ai vrai­ment joué mon meilleur tennis, et je m’incline au final 7–5, 7–5, 7–6 (2).

… celui que tu as le plus « balancé », si cela t’est déjà arrivé ?

J’ai souvenir d’un tournoi à côté de New York, où j’étais arrivé en famille‐ avec ma compagne et ma fille‐ mais je n’aimais pas du tout le tournoi et ne nous y sentais abso­lu­ment pas en sécu­rité, donc je leur ai dit « Je pense que l’on ne va pas rester long­temps ici»…


… le match le plus éprouvant ?

Certainement celui contre Gaston Gaudio à l’Open d’Australie en 2006 (3e tour, ndlr). Il faisait 40‐ 45°C, Gaudio jouait très bien, me faisait courir dans tous les sens. Le match a duré quatre heures, j’ai cru que j’allais mourir ! (victoire de Santoro 6–3, 6–2, 5–7, 1–6, 6–4, ndlr) J’étais au bout du rouleau, vrai­ment. Des matches comme ça, où j’ai énor­mé­ment souf­fert sur le plan physique, j’en ai joué pas mal.