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Novak Djokovic : « Je ne me consi­dère pas comme le numéro 1 mondial »

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Novak Djokovic est revenu sur sa victoire sur Gaël Monfils en finale du Master 1000 de Paris‐Bercy (6÷2 57 76).


Novak, Racontez‐nous ce match en quelques mots

Les quatre dernières finales que j’ai jouées dans cette caté­gorie de tournoi (Master 1000), je les ai perdues. C’était bien présent dans mon esprit, et forcé­ment, ce n’était pas un senti­ment très agréable. Surtout quand j’ai vu Gaël revenir, retrouver le rythme avec en plus un incroyable public qui le suppor­tait de plus en plus bruyam­ment qui lui redon­nait de la moti­va­tion et de l’énergie. Et ce jusqu’à la fin du match. Je devais me battre contre lui bien sûr, mais aussi contre la pres­sion du public. Je devais rester calme, me maîtriser nerveu­se­ment. A la fin, tout est ressorti, j’ai laissé partir toutes mes émotions, j’étais vrai­ment heureux.


Comment as‐tu réussi à gérer tous les rebon­dis­se­ments de ce match pour fina­le­ment t’imposer ?

J’ai accu­mulé beau­coup d’ex­pé­rience depuis ces quelques années où j’ai joué de gros matches, dans de grands évène­ments face à d’ex­cel­lents joueurs. Cette expé­rience, elle te sert quand tu mènes un set un break, quand tu es mené d’un break, etc… Tu apprends à gérer ces situa­tions au fur et à mesure que tu les vis et aujourd’hui j’ai réussi à tenir nerveu­se­ment malgré tous ces rebon­dis­se­ments. J’ai essayé de rester concentré, jouer chaque point un par un sans me préoc­cuper du résultat futur. 


Finalement, comment expliques‐tu ces come‐back de Gaël ?

Il deve­nait très patient, il bougeait bien. Et puis le soutien du public a été un élément crucial tout au long du match. Cela lui redon­nait de l’énergie, de la moti­va­tion. Je voyais très bien que le gars de l’autre côté du filet donnait le meilleur de lui‐même, tout ce qu’il avait. Comme je le dis, il a retrouvé le rythme petit à petit, il jouait de mieux en mieux, le stade entier était derrière lui et moi je devais me battre contre tout cela à la fois. 

De mon côté, je sentais que je deve­nais de plus en plus lent. Mon temps de réac­tion augmen­tait, j’avais de plus en plus de mal au retour. Si bien que Gaël gagnait ses jeux de service faci­le­ment, je n’ar­ri­vais plus à lui mettre de pres­sion. J’ai alors essayé de me concen­trer sur mes propres jeux de service pour aller décro­cher un tie‐break dans l’op­tique de peut‐être, réussir un mini break et de le tenir jusqu’au bout. C’est ce que j’ai fait.

Tu es l’homme fort de cette fin de saison. Te considères‐tu comme le numéro 1 ?

Je ne me sens pas dans la peau d’un numéro 1 mondial tant que je ne suis pas numéro 1 mondial. Alors bien sûr, je suis en grande forme en ce moment mais c’est tout. J’ai beau­coup de confiance. Je ne veux pas me planter dans un tournoi, je veux faire de mon mieux, donner tout ce que j’ai sur chaque match. Qui sait ce qui se passera la semaine suivante ? Je suis très content de gagner un tournoi de cette caté­gorie ici, et main­te­nant je vais me rendre à Londres avec beau­coup de confiance pour défendre mon titre à la Masters Cup. J’ai battu les numéros 1 et 2 mondiaux en deux semaines. Je suis ravi de mon tennis depuis 5 semaines. Maintenant je vais faire un break de trois jours chez moi à Monaco et ensuite je pren­drai la direc­tion de Londres. il y a aussi un match amical de foot­ball mercredi entre la Serbie et la Corée du Sud, je vais essayer d’y aller.

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