Qui es‐tu, Guez ?

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David Guez enre­gistre une perfor­mance assez incroyable en battant Stanislas Wawrinka, de 158 places son aîné au clas­se­ment mondial.

Le Français de 26 ans remporte ainsi le deuxième match ATP de sa carrière, étren­nant sa première quali­fi­ca­tion au deuxième tour d’un Masters 1000. Présentation d’un joueur au parcours atypique, à l’étrange bras droit.

Qui est‐il ?

« Je suis né le 8 décembre 1982 à Marseille. Je suis d’un tempé­ra­ment discret, voire réservé, je ne me prends pas la tête.
J’ai débuté sur le circuit assez tardi­ve­ment, mais je suis très content de faire ce métier, de vivre de ma passion.
 »

Comment s’est‐il orienté vers le tennis ?

« J’avais un bon niveau au foot. J’ai repoussé l’échéance jusqu’à 14–15 ans, puis j’ai eu une mauvaise année et j’ai un peu moins accroché à ce sport. Dans le même temps, j’ai commencé à jouer un peu au tennis. Du coup, je m’y suis lancé plus plei­ne­ment en faisant des tour­nois natio­naux. Comme j’ai vu que ça se passait bien et que je progres­sais dans le clas­se­ment fran­çais, je me suis investi entiè­re­ment dans le tennis. »

Des problèmes physiques ?

« J’ai eu un acci­dent en jouant au foot. Sur un retourné, je me suis luxé et frac­turé le coude droit. Du coup, je n’ai plus du tout d’ex­ten­sion, il me manque peut‐être 50 à 60 degrés. »

Dans une inter­view accordée à la Voix des Sports en mars dernier, il explique les impli­ca­tions de ce coude contraint à l’angle droit : « Comme j’ai eu une très mauvaise réédu­ca­tion, c’est resté comme ça. Je ne suis pas gêné en coup droit ou en revers. Par contre, je suis désa­van­tagé au service puisque je perds de la hauteur. »


Quel est son objectif ?

« Mon rêve, c’est d’in­té­grer le top 100, d’avancer beau­coup plus haut. Un peu à l’image d’un joueur comme Marc Gicquel, de gars qui ont percé sur le tard, vers 25 ans. »

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