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Simon : « Je savoure »

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Gilles Simon dispu­tera sa troi­sième finale au Moselle Open et sera en lice pour un troi­sième titre après ceux de 2010 et 2013. Le Niçois savoure sa belle semaine, lui qui n’est pas arrivé en confiance après un été pourri.

Crédit photo : Arnaud Briand

Les deux sets ont presque le même scénario puisque vous avez été mené avant de revenir. Comment l’expliquez-vous ?

« Le premier set était parti sur de bonnes bases. Ça jouait très bien. J’étais en diffi­culté sur tous mes jeux de service. Il réus­sis­sait que de bons coups. Il avait beau­coup de réus­site, égale­ment côté revers comme sur la balle de break. Ce n’était pas facile pour moi, mais j’ai su revenir à 4–3, sauver mon jeu de service à 4–4 qui était très impor­tant. J’ai senti que ça deve­nait diffi­cile physi­que­ment pour lui. Il forçait ses coups et donnait des points gratuits. Au début du deuxième, j’ai plus l’impression d’avoir déconné. J’avais l’ascendant sur lui. Il s’est relâché. Je n’aurais pas du le laisser partir à 3–0. »

A la diffé­rence de Klizan, vous êtes resté très calme…

« Je me suis énervé au début du deuxième. Au premier, j’avais l’impression qu’il avait beau­coup de réus­site et que l’on était sur du 50–50. Dès qu’il lais­sait partir, en attaque ou en défense, il était très précis, parfois trop (rires) pour que ce soit aussi constant. »

Comment expliquez‐vous votre histoire d’amour avec Metz où vous avez déjà deux titres ?

« Je ne sais pas pour­quoi. Les deux dernières fois (2013 et cette année, ndlr), je ne suis pas arrivé en confiance. Il y a deux ans, j’avais une frac­ture des côtes et je n’avais pas joué pendant trois mois. Je suis revenu et fina­le­ment tout c’était extrê­me­ment bien passé. Cette année, je ne suis pas arrivé en confiance avec ces quatre défaites, des douleurs, un service peu perfor­mant. Dès le premier tour je fais un gros match contre Edouard (Roger‐Vasselin) du fond du court. Je suis en finale sans avoir perdu un set, je savoure. »

Vous allez affronter Jo‐Wilfried Tsonga en finale pour le remake de 2013…

« Jo est un joueur diffi­cile à battre, surtout en salle. Je l’ai battu en finale ici il y a 2 ans. C’est le type de terrain où il est le plus perfor­mant notam­ment avec son service qui fonc­tionne bien. Je vais encore essayer de regarder les choses simple­ment. C’est une très bonne nouvelle pour moi d’être en finale. »

De votre envoyé spécial à Metz