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Fabrice Santoro à Caroline Garcia : « Je crois que l’heure est venue de te faire une décla­ra­tion. Je pouvais diffi­ci­le­ment te le dire avant, donc je peux te le dire aujourd’hui »

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De passage sur la terrasse d’Amazon Prime Video aux côtés de Tatiana Golovin, Marion Bartoli et Fabrice Santoro, Caroline Garcia a été inter­pellée par ce dernier au sujet de son style de jeu très offensif. 

Un échange parti­cu­liè­re­ment inté­res­sant. Extraits. 

Fabrice Santoro : « Aujourd’hui, je crois que l’heure est venue de te faire une décla­ra­tion : tu es la joueuse que j’au­rais adoré entraîner, vrai­ment. J’ai toujours dit, ‘j’au­rais adoré entraîner Caro’. Je pouvais diffi­ci­le­ment te le dire avant, donc je peux te le dire aujourd’hui. Alors on n’a pas du tout la même philo­so­phie de jeu, la tienne t’a donné raison car tu as été 4e mondiale, ce que je n’ai pas été. Est‐ce que si j’avais voulu poser un petit peu plus ton jeu, j’au­rais eu une chance de te convaincre ? Ça, c’est la première ques­tion. Et la deuxième, est‐ce que ton jeu hyper agressif était lié à une convic­tion de jeu ou au fait que sur le plan défensif, même si tu es très athlé­tique, tu ne te sens pas très à l’aise. »

Caroline Garcia : « Je pense qu’à la fin de ma carrière, j’étais très ouverte à apprendre d’autres choses. Dans mon passé, j’ai souvent entendu la même chose, que j’étais capable de ne faire que ça et du coup je m’en étais auto‐persuadée. Et quand je rece­vais d’autres avis, j’es­sayais trois minutes et si ça ne marchait pas, j’ar­rê­tais. Maintenant que je prends un peu plus de recul, je me rends compte que si je ne le faisais pas, ce n’est pas parce que je ne sais pas le faire. Mais sous le stress, je n’ar­rive plus à le faire ou je ne vois pas les bons choix. Je me suis vrai­ment enfermé dans quelque chose parce que j’ai souvent entendu que je n’étais pas capable de retourner deux mètres derrière la ligne alors qu’à l’en­traî­ne­ment, quand je le fais, je peux très bien le faire, quand je suis plus patiente. Donc je pense que oui, avec la bonne façon, j’au­rais été capable de faire d’autres choses ou d’ac­cepter d’ajouter d’autres choses à mon jeu. »