C’est désormais acté. Novak Djokovic a beau être une légende du tennis, sans doute le meilleur joueur de l’histoire de ce jeu, un athlète et un professionnel hors pair, il n’a tout simplement plus le niveau physique pour rivaliser avec des joueurs de la stature de Carlos Alcaraz et de Jannik Sinner.
Opposé à l’Espagnol ce vendredi en demi‐finales de l’US Open, le Serbe a dû faire le même constat que nous et celui de tous les observateurs et spécialistes présents au stade ou devant leur télévision.
Trop dur, trop exigeant, trop vieux, trop lent, l’homme aux 24 titres du Grand Chelem a été globalement dominé, malgré quelques fulgurances, par un Alcaraz parfois poussif tactiquement, comme en témoigne ses nombreuses amorties manquées. Mais le quintuple vainqueur en Grand Chelem a désormais appris à gagner sans briller.
Logiquement vainqueur en trois manches, 6–4, 7–6(4), 6–2, en 2h20 de jeu, Carlitos attend maintenant de pied ferme son seul et unique rival sur cette planète, Jannik Sinner, immense favori de son duel face à Félix Auger‐Aliassime.
Du côté de Novak, c’est un nouveau coup sur la tête même si, fidèle à lui‐même, il aura tout donné, à 38 ans, après avoir absolument tout gagné même parfois en triple. Respect.
Publié le vendredi 5 septembre 2025 à 23:42