AccueilUS OpenAndreescu : "C’est tellement fou"

Andreescu : « C’est telle­ment fou »

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À 19 ans, Bianca Andreescu entre dans l’histoire de son pays en deve­nant la première Canadienne à remporter un tournoi du Grand Chelem. Très émue en confé­rence de presse, la future cinquième joueuse mondiale avait du mal à réaliser ce qui lui arrivait.

L’émotion était immense pour Bianca Andreescu. En 2018, la Canadienne de 19 ans échouait au premier tour des quali­fi­ca­tions de l’US Open. Un an plus tard, elle est installée avec le trophée. Une ascen­sion pour fulgu­rante qu’elle a bien du mal à réaliser tant elle a été submergée par l’émotion lors de son passage en confé­rence de presse : « Ce n’est pas la première fois que je me voyais en finale contre Serena Williams. C’est telle­ment fou… (Elle se met à pleurer). Pardon. J’ai rêvé de ce moment depuis telle­ment long­temps. Comme je l’ai dit après ma victoire à l’Orange Bowl, je croyais vrai­ment pouvoir arriver à ce niveau. Depuis ce jour, je le visua­li­sais presque tous les jours. C’est fou que ça devienne une réalité. Ces trucs de visua­li­sa­tion marchent plutôt bien (rire). Mon objectif était d’inspirer des gens et surtout des athlètes cana­diens. Je pense que cette victoire le permettra. »

Bianca Andreescu est aussi revenue sur la rencontre face à Serena Williams et la gestion du public et de l’événement qui était une première pour elle : « J’étais dans le doute car elle était revenue de 5–1 à 5–5. Je me suis dit de rester dans ma tactique. Elle a commencé à mieux jouer et le public l’a aussi aidée. J’essayais de bloquer le bruit. Je n’arrivais même à m’entendre penser. C’était vrai­ment très bruyant. Mais c’est aussi ce qui rend ce tournoi si spécial. C’était compliqué de faire abstrac­tion au bruit, mais je pense m’en être pas mal sortie (…) Je ressen­tais beau­coup de senti­ments avant la finale, plus qu’avant n’importe quel match. En finale, jouer Serena… J’ai juste essayé de respirer le plus possible dès que je me suis réveillée et jusqu’à la rencontre. J’ai égale­ment essayé de le faire pendant le match pour garder mes nerfs. Ce n’était pas facile mais je pense l’avoir bien fait depuis le début de l’année. »

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