En rejoignant le Canada en 2006 afin de structurer et transformer la Fédération Canadienne de Tennis après avoir passé plus de 20 ans à la FFT, Louis Borfiga était particulièrement heureux après la victoire de Bianca Andreescu à l’US Open. Le vice‐président du développement de l’élite chez Tennis Canada a pu observer le développement de la joueuse de 19 ans qu’il voyait comme une future lauréate en Grand Chelem il y a deux ans de cela : « Je le pensais vraiment. J’avais dit il y a deux ans qu’elle allait gagner un Grand Chelem et on m’avait pris pour un fou. Ceux qui m’ont pris pour un fou doivent retourner leur langue, maintenant. Quand j’ai dit ça à la Coupe Rogers, je le croyais. Je le dis et je le répète, c’est la meilleure joueuse de tennis en ce moment, de loin. Comme elle est mentalement dans une phase où elle est vraiment en confiance, il n’y avait aucune raison qu’elle ne gagne pas ici, » a lancé un Louis Borfiga pas peu fier de sa prédiction.
« On a assisté à une passation de pouvoir »
Pour lui, la finale entre Serena Williams et « sa » joueuse va marquer un changement d’ère dans le tennis féminin : « Aujourd’hui, on a vu qu’entre les deux, Bianca est la meilleure. Serena est une grande championne, sauf que Bianca, c’est l’avenir, tout simplement. Aujourd’hui, on a assisté à une passation de pouvoir. Maintenant, le pouvoir va aller du côté de Bianca. C’est une future numéro un mondiale. Elle arrive à rebondir quand elle fait des fautes. À cinq partout, elle a rebondi. Elle est quand même allée chercher des points et ne s’est pas écroulée comme certains l’auraient fait. »
Publié le dimanche 8 septembre 2019 à 18:11