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L’ouragan Kerber

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Ce vendredi 14 décembre, WLT remet son Award du joueur de l’année et de la joueuse de l’année.

LA caté­gorie phare. LA récom­pense ultime. Mieux qu’un ballon d’or, mieux qu’un Oscar, mieux qu’un prix Nobel. Le WLT Award du joueur et de la joueuse de l’année 2012. Quel est le meilleur joueur de cette saison ? La meilleure joueuse ? Dur, dur, dur… Ca va débattre !

Aux portes du top 30 en début d’exer­cice, on n’at­ten­dait certai­ne­ment pas Angelique Kerber au cinquième rang du tennis de mondial en fin de saison. Au béné­fice de ses 73% de victoire, l’Allemande conquiert pour­tant en 2012 le meilleur clas­se­ment de sa carrière. Auteur d’un parcours complet, la protégée de Torben Beltz s’était distin­guée dès le début de la saison. Après deux demies sur le circuit austra­lien, Angelique avait confirmé en glanant un titre à l’Open Gaz de France de Paris, son premier trophée en WTA. S’ensuivait une demi‐finale perdue à Indian Wells contre la reine du tennis mondial, Victoria Azarenka. 

A l’aise sur toutes les surfaces, Angelique Kerber n’a pas faibli le prin­temps venu. Et pour preuve, elle remporte le deuxième titre de sa carrière, dans la foulée du premier, à Copenhague, début avril. A 24 ans, elle entre pour la première fois dans le top 10 en mai. Et s’illustre encore avec une demie à Rome et surtout une quali­fi­ca­tion pour les quarts de finale de Roland Garros. Mais c’est bien durant l’été 2012 que celle qui n’était que 106ème un an aupa­ra­vant donne la pléni­tude de son talent. Sur gazon d’abord, avec une finale à Eastbourne, une demie à Wim’ et un quart aux JO, sur dur ensuite, en se hissant jusqu’en finale de l’épreuve de Cincinnati.

Fatiguée par ces pres­ta­tions remar­quables, la perle Kerber ne brillera pas autant à l’US Open. Angelique perd de sa superbe en fin de saison. Après un automne quasi­ment blanc – seule­ment deux tour­nois disputés -, elle livre une dernière pres­ta­tion de classe à Istanbul, au Masters. Face à Victoria Azarenka, elle s’in­cline 6–7(13) 7–6(2) 6–4 au terme d’un match complè­te­ment fou. Mais ne survit pas à ces heures de bataille. Ce qui compte, ce qui a marqué la saison d’Angelique Kerber, ce qui la fait prétendre au titre de joueuse de l’année, ce sont ses excep­tion­nelles pres­ta­tions tout au long de l’année. 

A rééditer en 2013…

Les WLT Awards sont orga­nisés en parte­na­riat avec « Roger, mon amour », le livre tennis événe­ment sur Roger Federer.