Emilio Sanchez Vicario n’y est pas allé de main morte. L’ancien capitaine de l’équipe espagnole de Coupe Davis s’est exprimé sur le tennis féminin dans son pays.
« Nous n’avons pas su profiter du moment de gloire de nos grandes championnes Arantxa (Sanchez) et Conchita (Martinez). Nous n’avons pas su établir une structure afin de soutenir le tennis féminin et cela se note aujourd’hui ; le numéro de joueuses espagnoles entre les 100 premières est le plus bas de ces 20 dernières années » déclare‐t‐il avant d’ajouter qu’aujourd’hui « ils vivent dans un pays de machos. Bien que nous voulions montrer le contraire, dans toutes les décisions qu’ont à prendre les clubs, les fédérations régionales ou nationales, le machisme perdure. Cela se manifeste dans la quantité des moyens, des entraîneurs, des tournois, des aides, des courts, de la qualité d’entraîneurs ; pour tout cela, la répartition est de 70–30 en faveur des hommes, ou dans de nombreux cas, de 80–20. Cette inégalité est ridicule ».
Publié le mercredi 24 février 2010 à 13:14