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L’association de Novak Djokovic attaque en justice l’ATP, la WTA, l’ITF et l’ITIA : « Le tennis est en ruine »

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Fondée en 2019 par Novak Djokovic et Vasek Pospisil, la PTPA (Association des Joueurs de Tennis Professionnels) a décidé, après six ans de lutte, de frapper un grand coup en ce mardi 18 mars 2025. 

Dans un commu­niqué publié sur son site internet, l’as­so­cia­tion a annoncé « des actions en justice histo­riques contre les organes direc­teurs dénon­çant un système corrompu, illégal et abusif ».

« Après des années d’ef­forts de bonne foi pour réformer le tennis profes­sionnel, la Professional Tennis Players Association (PTPA) a engagé une action en justice déci­sive. Aujourd’hui, la PTPA, aux côtés de plus d’une douzaine de joueurs de tennis profes­sion­nels et au nom de l’en­semble de la commu­nauté des joueurs, ainsi que du cabinet d’avo­cats inter­na­tional de renom et défen­seur histo­rique des joueurs Weil, Gotshal & Manges LLP, a engagé une série d’ac­tions en justice aux États‐Unis, au Royaume‐Uni et dans l’Union euro­péenne contre les instances diri­geantes du tennis : l’Association of Tennis Professionals (ATP), la Women’s Tennis Association (WTA), la Fédération inter­na­tio­nale de tennis (ITF) et l’Agence inter­na­tio­nale pour l’in­té­grité du tennis (ITIA). Ces pour­suites révèlent des abus systé­miques, des pratiques anti­con­cur­ren­tielles et un mépris flagrant du bien‐être des joueurs qui perdurent depuis des décennies. »

Directeur exécutif de l’as­so­cia­tion, Ahmad Nassar n’a pas mâché ses mots au moment d’ex­pli­quer cette déci­sion. « Le tennis est en ruine. Derrière le vernis glamour promu par les défen­deurs, les joueurs sont pris au piège d’un système injuste qui exploite leur talent, réduit leurs revenus et met en danger leur santé et leur sécu­rité. Nous avons épuisé toutes les options de réforme par le dialogue, et les instances diri­geantes ne nous ont laissé d’autre choix que de demander des comptes devant les tribu­naux. Réparer ces défaillances systé­miques ne consiste pas à perturber le tennis, mais à le préserver pour les géné­ra­tions de joueurs et de suppor­ters à venir. »