En décidant de créer, en 2019, une association de joueurs concurrente de l’ATP, la PTPA, Novak Djokovic ne s’est pas fait que des amis.
Récemment, lors d’une conférence autour du sport et du tennis organisée en Arabie Saoudite, le Serbe a réaffirmé son désir de changer les choses, quitte à déranger beaucoup de monde. Une posture qui a le mérite d’être honnête même si Andy Roddick, dans son podcast, a tenu à rappeler certaines choses à l’homme aux 24 titres du Grand Chelem.
« Quand il parle de monopole, de quoi parle‐t‐il exactement : du monopole du circuit ? Du monopole des Grands Chelems ? De tout cela à la fois ? Il parle de “système”. À quel système fait‐il référence ? Il parle de “monopole”, mais d’un monopole de quoi ? Pour être franc, je pense que Novak a de très bonnes intentions. Les joueurs et le vestiaire en général l’adorent et le reconnaissent comme un véritable leader dans ce sport. Cependant, s’il veut exprimer certaines choses, qu’il dise la vérité. Ce sujet est d’actualité depuis longtemps. Oui, je pense qu’il devrait y avoir un syndicat de joueurs, mais je pense que ce sont les joueurs qui devraient décider qui les représente. On ne peut pas créer un syndicat et prétendre représenter tout le monde. Ce n’est pas comme cela que ça marche, et ça n’a certainement pas fonctionné de cette façon pour la PTPA. »
Publié le jeudi 23 octobre 2025 à 13:48