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Chang entre au Panthéon !

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Le plus jeune vain­queur d’un Grand Chelem de l’Histoire est entré ce week‐end au « International Tennis Hall of Fame », Le Panthéon du tennis. Chapeau L’artiste !

Samedi 12 Juillet 2008, à Newport. Michael Chang n’a pas changé. Il s’ap­proche timi­de­ment, avec ce sourire si recon­nais­sable pour rece­voir les applau­dis­se­ments du public et entrer au Hall of Fame du tennis. Même visage, même démarche que ce gamin du New Jersey qui avait écla­boussé la galaxie tennis­tique de son culot et tourné au ridi­cule certains des plus grands joueurs de l’époque, Ivan Lendl en tête. C’était il y a 19 ans, sur la terre battue de Roland Garros. En ce temps là les mani­fes­ta­tions contre le pouvoir chinois sur la place Tien An Men tenaient le monde en émoi : « Pour moi, dès que je n’étais pas sur le court, j’étais collé devant CNN, regar­dant les évène­ments qui se dérou­laient dans mon pays d’origine ». 
Michael Chang a pris la natio­na­lité Américaine. Mais lors­qu’il est sur le court, il affronte les assauts des ses adver­saires, comme un étudiant chinois face aux chars de l’armée. Sans bron­cher. Pour ce premier titre à Roland Garros, il a éliminé Lendl en 1/8ème, Agenor, puis Chesnokov et enfin Stefan Edberg en finale : « En tant qu’ath­lète, j’ai utilisé mes armes, ma vitesse, mon agilité et ma rapi­dité pour affronter tous les grands joueurs ».

Chang est d’ailleurs le premier Américain à s’im­poser à Roland Garros en 1989 depuis un certain Tony Trabert en…1955. Avec lui en chef de file s’an­nonce aussi une période faste du tennis Outre‐Atlantique : La géné­ra­tion des Michael Chang, André Agassi, Jim Courier, ou Pete Sampras. A eux quatre, les « mous­que­taires » de l’Oncle Sam vont s’im­poser au plus haut niveau du tennis mondial : « Nous avons été capable de nous inspirer les uns des autres, de nous aider mutuel­le­ment. Lorsque nous jouions les uns contre les autres, il y avait une adré­na­line plus forte, une atten­tion et une atmo­sphère parti­cu­lière. Je pense que de nos confron­ta­tions ressor­taient le meilleur de chacun. Ca a été telle­ment magni­fique de vivre ces riva­lités en junior, en profes­sionnel.. De nous fréquenter encore et de voir dans nos yeux « Ca a été vrai­ment de bons moments » est telle­ment spécial »