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Kodes parle de « pression »

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Jan Kodes, ancienne gloire du tennis de l’ex‐Tchécoslovaquie, s’est exprimé à l’AFP. Vainqueur de la Coupe Davis en 1980, Kodes a expliqué les pres­sions reçues par les auto­rités de l’époque du régime commu­niste. « On était constam­ment sous pres­sion. Aux yeux des auto­rités, la Coupe Davis était large­ment plus impor­tante que les tour­nois indi­vi­duels, même ceux du Grand Chelem. Une défaite à Roland Garros ? Aucun problème. Mais l’éli­mi­na­tion de la Coupe Davis, quel pétrin ! »

Le tennis était même un sport mal vu par le régime. Le gouver­ne­ment tota­li­taire limi­tait même les voyages comme l’ex­plique Kodes. « Les voyages à l’étranger étaient limités. Pour parti­ciper aux tour­nois, il fallait présenter à l’avance aux auto­rités notre programme et demander la permis­sion de sortir. Pour les plus grands tour­nois, nous étions systé­ma­ti­que­ment accom­pa­gnés par un « cama­rade » qui veillait à notre « bon compor­te­ment ». Il y avait même des pays stric­te­ment inter­dits pour nous par les auto­rités tché­co­slo­vaques, tels que le Chili, l’Afrique du Sud, Israël ou Taïwan. »

Ivan Lendl et Martina Navratilova, deux légendes du tennis tchèque, ont préféré s’exiler afin de prati­quer leur passion. Jan Kodes est resté au pays. Il est même devenu capi­taine de la Tchécoslovaquie de 1982 à 1987. Kodes est aujourd’hui membre du Hall of Fame du tennis. Il est en charge de choisir les joueurs intro­ni­sables dans le panthéon. Il assis­tera à la 100ème finale à partir d’au­jourd’hui, en tant qu’in­vité d’honneur.

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