AccueilLe blog de la rédac'Dimanche, on va savoir !

Dimanche, on va savoir !

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Ce n’est pas parce qu’un lobby fede­rien nous attaque régu­liè­re­ment sur nos commen­taires que l’on va cesser de nous exprimer. Oui la rencontre entre Federer et Nadal est la plus impor­tante que les deux joueurs n’ont jamais jouée. 

Il nous reste 24 heures pour nous préparer sauf si la pluie gâche notre fête, si c’est le cas on prendra un jour de congé. Il reste que la tension monte d’un cran car ce duel n’est pas un duel comme les autres, il peut être un vrai tour­nant dans l’his­toire très contem­po­raine du tennis. En effet, personne ne peut nier les progrès accom­plis par Nadal sur le gazon, même s’il se dit que l’herbe cette année favo­rise son jeu. Ces progrès rendent la tâche de Federer plus diffi­cile car le Suisse devra repenser son jeu même si le numéro mondial possède des armes natu­relles pour dominer l’Espagnol. De plus Federer déjà vain­queur 5 fois de suite a une pres­sion supé­rieure à l’Espagnol. En tant que favori, mais aussi parce que le chal­lenge qui lui est offert, à savoir gagner une 6ème fois de suite Wimbledon, est tout simple­ment hallu­ci­nant. Comme Nadal à Roland Garros, ce tournoi est un peu la propriété du Suisse, le priver de sa coupe, ce serait le mettre à nu, et cela Nadal le sait. « Nadal bien sûr qu’il respecte Federer en tant que joueur, mais il n’a qu’une idée, gagner, contre n’im­porte qui, et surtout face à Roger, Nadal ne joue que pour cela, gagner » nous a confié derniè­re­ment un proche. C’est pas un scoop certes, mais n’allez pas croire que l’Espagnol fera du senti­men­ta­lisme, pas un pointe, car lui aussi veut devenir une légende, améliorer son palmarès tout en privant son ainé suisse d’ali­gner des records qui lui semble­raient imbat­tables et inaccessibles. 

Il y a 4 semaines, c’était Roger qui partait à l’as­saut d’un titre jamais acquis face au patron de la terre battue. Demain, c’est l’in­verse qui sera proposé aux spec­ta­teurs du center court. Après, la vérité de ce duel ne sera pas liée à la qualité du match, ni à son inten­sité, la vérité, la seule qui comp­tera, ce sera bel et bien de connaître le nom du vainqueur. 

Si Federer l’emporte, il pourra tran­quille­ment sourire, et expli­quer à tous les scep­tiques (NDLR : dont nous faisons partie selon nos lecteurs !!!) que Wimbledon est défi­ni­ti­ve­ment son jardin, que si Nadal veut un jour marquer l’his­toire comme lui le fait, il faudra rester long­temps au top sans bles­sures tout en écar­tant des futurs petits Nadal. 

En revanche, si Nadal gagne, cela ne signi­fiera pas aux yeux du monde que Federer n’est plus le numéro un mondial mais que défi­ni­ti­ve­ment le complexe Nadal risque de l’empêcher de devenir le meilleur joueur de l’his­toire de ce sport fabu­leux. Nadal‐Federer, c’est Borg‐McEnroe, c’est Noah‐Wilander, c’est Agassi‐Sampras, c’est Becker‐Edberg, tous ces souve­nirs pour dire que Nadal‐Federer dimanche c’est du grand spec­tacle, de l’émo­tion, bref un truc de malades. Bon match !