À l’issue de sa défaite en finale, Gilles Simon a reconnu que la parte de la première manche a très certainement constitué un tournant. Mais après une tournée américaine bien difficile, le Niçois est satisfait de sa semaine messine.
Crédit photo : Arnaud Briand
Où se joue cette finale ?
« Le premier set me fait très mal… J’ai beaucoup d’occasions, je contrôle 80% des points quand la balle est en jeu. J’ai l’impression de gagner tous les points. Mais qu’est-ce qu’il sert bien au début… Je crois qu’il n’est pas loin de 80% de premières (72% ndlr). Il sert à 210, 220… J’ai des opportunités mais je ne parviens pas à les faire. Je ne suis pas en danger sur mon service, je suis devant au tie‐break et finalement je perds ce set… J’ai la sensation qu’il aurait vraiment pu tourner pour moi… »
Ce quatrième jeu du troisième set (avec deux lets, ndl) fait mal ?
« Tout s’est mal goupillé dans ce match (sourire) ! C’est la force du jeu de Jo sur des surfaces indoor. En début de match, il ne joue pas bien, il commet énormément de fautes mais ça ne se traduit pas au score parce que quand il doit sauver des balles de break, les grosses premières tombent. J’arrive à 5–4 dans le tie‐break et il m’envoie deux gros retours. Il est bon sur ces points, c’est sa force. C’était surtout ce set qu’il fallait gagner. Après oui, l’entame du quatrième me fait mal avec deux points énormes et deux lets… Ça fait beaucoup. C’était dur physiquement sur la fin car j’ai beaucoup travaillé en étant derrière tout le match. Il aurait été important d’être devant au score quand on est dominateur dans les échanges. Si j’étais parti en tête, le match aurait été bien plus dur pour lui. C’est le seul regret que j’ai… »
Une telle semaine permet de redonner confiance après une tournée américaine difficile ?
« Ça fait du bien ! J’ai battu des bons joueurs sur une surface, le dur indoor, où ils peuvent bien jouer. Edouard c’était le cas, Gilles Muller est compliqué en salle, Klizan également. J’ai éliminé des joueurs au style de jeu différent. J’ai réussi à m’adapter à chacun de mes adversaires. Et Jo est très fort en salle. Il n’y qu’à voir son palmarès, il appartient aux tous meilleurs. Mais aujourd’hui (lire ce dimanche), je n’ai pas l’impression qu’il était tant au‐dessus de moi. Ça montre que quand je frappe bien, je suis au contact des meilleurs et que je reste dur à battre, ce n’était pas le cas le mois dernier (rires) ! »
De votre envoyé spécial à Metz
Publié le dimanche 27 septembre 2015 à 19:16