« C’est une honte de la part de la Fédération Française et de Prime Video d’avoir signé un tel contrat », s’insurgeait Ons Jabeur au moment de commenter l’absence de matchs féminins en night sessions (ou sessions de nuit).
Et alors que la joueuse française, Alizé Cornet, est allée dans le sens de la triple finaliste en Grand Chelem sur le plateau de France Télévisions, Patrick Mouratoglou a donné une vision différente et expliqué le choix de Roland‐Garros (et notamment de sa directrice, Amélie Mauresmo, qui a répondu aux critiques).
« Je ne peux pas dire que je ne suis pas d’accord, j’adore le tennis féminin et je suis pour pousser le tennis féminin. Après, il y a des contraintes, qui sont ce qu’elles sont. Les directeurs de tournoi ont des contraintes. Ils ont des stades à remplir, ils ont à satisfaire des gens qui ne sont pas forcément des grands fans de tennis. La plupart des gens qui viennent ne sont pas des gens qui connaissent très bien le tennis. Ils veulent voir des stars. Et il faut aussi garantir un temps de jeu minimum. S’il y a des stars chez les filles ? Non, non, excusez‐moi, mais je ne suis pas d’accord avec ça. Je pense qu’on est dans une période dans le tennis féminin où il n’y a pas de très grandes stars. À l’époque de Sharapova, Serena et d’autres, il y avait des très grandes stars, qui avaient une popularité monumentale, qui étaient connues dans le monde entier. Une Swiatek, ce n’est pas son cas. C’est une très très grande joueuses, elle a gagné quatre fois ici, il n’y a pas de doute là‐dessus. Mais être une star, ce n’est pas juste être une très grande joueuse. Et personne ne dit que le tennis masculin est mieux que le tennis féminin, j’aime les deux autant. »
Publié le mercredi 4 juin 2025 à 14:13