De passage en conférence de presse après sa victoire ce mardi face à l’Italienne Camila Giorgi (6−2, 6–2), au premier tour de l’US Open, Jessica Pegula, qui a mis du temps avant d’atteindre le plus haut niveau, est revenue sur son expérience du circuit secondaire sur lequel elle explique qu’il est plus difficile de gagner.
« Je pense sincèrement que c’est plus difficile de jouer sur le circuit Challenger que lorsque vous atteignez le niveau ici (sur le circuit principal). Non pas que ce ne soit pas difficile, mais dans une certaine mesure, lorsque vous êtes sur en Challenger, tout le monde veut tellement gagner qu’ils essaient vraiment de s’en sortir. C’est comme si vous étiez sur un mauvais court, que l’arbitre était nul, que vous receviez de mauvaises décisions, qu’il y avait du coaching. Il y a toutes ces choses qui n’arrivent pas ici et qui, je pense, nivellent tout le monde. Quel que soit votre niveau, tout le monde est sur un pied d’égalité. Parce qu’il y a toutes ces choses aléatoires qui se produisent. Vous savez, les retards dus à la pluie, il n’y a nulle part où aller, vous êtes dans un petit club house, le programme n’est pas sorti, il n’y a pas de terrains d’entraînement et il n’y a pas de balles. C’est comme si tout le monde était sur un pied d’égalité, ce qui rend les choses très, très difficiles. Ensuite, j’ai l’impression que lorsque vous arrivez ici, je ne sais pas, ce n’est pas que les filles ne veulent pas jouer. Il suffit qu’une fille ne veuille pas se présenter ce jour‐là, qu’elle soit malade ou fatiguée, ou qu’elle sorte d’un bon tournoi, puis que quelqu’un se retire, que vous gagniez un bon match et que vous soyez au troisième tour. On se dit alors que ce n’est pas aussi difficile que je le pensais. Je ne dis pas que cela se produit à chaque fois, cela pourrait être le contraire. »
Publié le mercredi 30 août 2023 à 22:16