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Marc Gicquel : « Quand Federer vient déconner dans les vestiaires… »

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Notre consul­tant WLT/GC continue à nous faire vivre cet Open d’Australie de l’intérieur. Interrogé par notre envoyée spéciale à Melbourne Krystel Roche, Marc Gicquel nous fait plonger au cœur des vestiaires avec Federer. Comme si vous y étiez…

 » Aujourd’hui, on a perdu en double avec Arnaud (Clément). On n’a pas forcé­ment très bien joué mais on s’est battus et on est tombé sur une bonne équipe. On perd en deux tie‐breaks, c’est comme ça… 

Paulo qui a perdu face à Delic, c’est une petite surprise, on était plus à penser qu’il gagne­rait faci­le­ment, même s’il n’y a jamais de match facile. Mais bon, avec le jeu de Delic, on pensait que ça convien­drait bien à Paulo. C’était bien parti, mais c’est comme ça, c’est le tennis… Il sauve des balles de match au cinquième set, là on s’est dit qu’il pouvait revenir. Il est revenu effec­ti­ve­ment, mais n’a pas réussi à l’emporter. Ça doit être dur pour lui, comme pour tout le monde quand on connaît la défaite .

Jérémy Chardy aussi, on pensait qu’il allait davan­tage résister à Djokovic. Mais je pense que main­te­nant, le Serbe arrive à élever son niveau de jeu. C’est un gros client. 

Il y a une bonne surprise aussi, la défaite de Nalbandian, 6–2 au 5e set, sur un Lu qui jouait bien la Hopman Cup et qui vient confirmer à Melbourne. C’est une grosse surprise, car Nalbandian faisait partie des favoris, on pouvait le mettre dans le dernier carré ou du moins vers les quarts de finale, il vient de gagner Sydney… 

Bartoli a gagné, Cornet égale­ment, assez faci­le­ment. Nat’ Dechy a perdu. Pour moi, le tournoi est fini, donc main­te­nant on va aller à la plage, se balader… Depuis qu’on est venus à Melbourne, on n’est jamais venus à la plage. Ce n’est vrai­ment pas loin pour­tant… On va profiter du soleil avant de rentrer en France ! Déconnecter un peu. Si je mets un tout petit peu le tennis de côté, ça ne me fera pas de mal (sourire). Je vien­drai peut‐être voir le match de Jo Tsonga demain, parce que c’est quelqu’un que j’aime bien. On a gagné le double ensemble à Brisbane, on a passé une bonne semaine. 

Il y a vrai­ment une bonne ambiance dans les vestiaires, tout le monde discute avec tout le monde, ça rigole bien ! Même Federer, avant de jouer, il était là, il décon­nait ! Un truc marrant : Quand Arnaud lui demande s’il s’est coupé les cheveux, lui répond que non, et là je fais une boutade du genre : « Nan nan ! Ils sont tombés tous seuls !», alors Roger fait : « Ah celle là elle est bonne ! » 

Federer, juste avant de jouer, il est vrai­ment cool. Ça reste un match en Grand Chelem, ce n’est pas facile. Même s’il joue un gros mec, il est comme ça. C’est assez marrant, les gens ne l’imaginent pas comme ça. Même cinq minutes avant de jouer, il est décon­tract’. Bon, après, quand il rentre sur le terrain, c’est autre chose !

Au niveau de la restau­ra­tion, ils ont fait un super effort, ils ont vrai­ment agrandi le restau­rant des joueurs. Même au niveau des buffets, il y a beau­coup plus de choix. Avant c’était un peu petit, il y avait beau­coup de monde et on ne pouvait pas trop s’installer pour déjeuner ou dîner.
Avec la super­ficie dont ils disposent, ils peuvent faire beau­coup de choses, ce qui n’est pas forcé­ment le cas à Roland. Cet Open d’Australie reste un beau Grand Chelem, il est bien orga­nisé, au niveau des trans­ports ou des hôtels.
Je ne peux pas faire de reproches à ce tournoi. Pour l’accueil ou la sympa­thie des gens, il n’y a rien à redire, c’est super !  »

A suivre…