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Del Potro : « Gagner tous mes match »

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Trublion de la saison 2009, Juan Martin Del Potro s’est installé parmi les meilleurs joueurs du monde. Qualifié pour le Masters pour la deuxième année consé­cu­tive, l’Argentin, auréolé de son titre à l’US Open, se présente à Londres avec l’in­ten­tion de conti­nuer sa montée en (sur)puissance.

Allez vous mieux que l’année dernière où vous étiez arrivé cuit au Masters ?

Je suis en meilleure forme. Je suis allé à Milan pour me soigner, me reposer et m’entraîner en salle. Je suis là pour jouer du bon tennis.

Jouer Murray en premier match, et contre 20 000 personnes, cela vous dérange‐t‐il ?

Tous les joueurs sont diffi­ciles à jouer. Surtout Andy, qui a gagné tant de tour­nois. Nous connais­sons nos jeux respec­tifs. C’est une situa­tion déli­cate, mais je vais me servir de cela pour jouer ce match et d’autres dans condi­tions simi­laires. Je vais essayer d’en profiter. Etre au Masters, c’est génial et les spec­ta­teurs respectent tout le monde.

Êtes‐vous bien dans le tournoi, ou avez déjà une vision pour l’année prochaine ?

Je suis concentré sur le Masters, après je pren­drai des vacances et je penserai alors à la saison prochaine. Je veux récu­pérer afin de me préoc­cuper de mes objec­tifs pour 2010. Je peux vous dire que je jouerai pour l’Argentine l’année prochaine.

Le fait que le Masters commence par des poules change‐t‐il votre façon d’aborder le tournoi ?
Non, je suis là pour gagner tous mes matchs. Je sais que je peux battre n’importe qui mais égale­ment chuter à chaque match. Tous les joueurs essaye­ront de gagner le tournoi.

Vous n’avez pas des bonnes statis­tiques contre Murray. Est‐il dur à jouer pour vous ?

Non mais je sais que je dois jouer mon meilleur tennis pour gagner. Il a un très bon jeu, entre le slice, la volée, son tennis du fond. Mais j’aurais besoin d’être prêt.

Vous espérez battre Federer une autre fois main­te­nant que vous avez trouvé des solu­tions contre lui ?

Nous joue­rons une surface diffé­rente, un moment diffé­rent. C’est toujours diffi­cile, je devrai être présent.

La pers­pec­tive de jouer trois des meilleurs du monde trois jours de suite vous trouble‐t‐elle ?

Non, à New‐York j’avais battu Rafa et Roger à la suite pour gagner le tournoi. C’est la même histoire ici, comme chaque semaine.

De votre envoyé spécial à Londres

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