AccueilATPATP - GenèveIllisible et décevant, Djokovic prend la porte !

Illisible et déce­vant, Djokovic prend la porte !

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Opposé ce vendredi à Tomas Machac en demi‐finales de l’ATP 250 de Genève, Novak Djokovic ne s’est pas vrai­ment rassuré à deux jours du début de Roland‐Garros. Auteur d’un match vrai­ment impré­vi­sible, le numéro 1 mondial s’est incliné en trois sets : 4–6, 6–0, 1–6.

Bousculé par un Machac collé à sa ligne de fond, le numéro un mondial est en diffi­culté sur sa mise en jeu et manque de peu de se faire breaker d’en­trée. En écar­tant les deux balles de break concé­dées, il conserve son service après onze minutes de jeu. Le ton est donné. Le Serbe ne parvient pas à déve­lopper son jeu. Sur le court, ses coups manquent clai­re­ment de tranchant. 

Bien aidé par un adver­saire qui commet trop de fautes directes, il parvient à le breaker dans le quatrième jeu (1−3). Un jeu qui peut enfin libérer le « Djoker », mais il n’en est rien. Dans le septième jeu, il concède le débreak après trois fautes directes consé­cu­tives (3−4). Même scénario dans le neuvième jeu, après quoi Machac prend le set en étant impec­cable au service (6−4).

Revenu avec de meilleures atten­tions dans le second acte, mettant plus d’im­pact dans la raquette, il break d’en­trée son rival (0−2). Malmené sur son service dans le cinquième jeu, il efface faci­le­ment trois balles de break pour confirmer son avan­tage (0−5) et fina­le­ment conclure avec une une bulle aussi impré­vi­sible qu’inattendue. 

Dans le troi­sième set, le numéro 1 mondial retrouve son niveau de la fin de la première manche tandis que Machac hausse son niveau de jeu. Plus entre­pre­nant, il break dans le troi­sième jeu (2−1). Il réci­dive dans le cinquième, en profi­tant de deux fautes directes de Djokovic (4−1), qui affiche trop de déchets dans son tennis. Pas assez juste, il perd une énième fois son service, pour la conclu­sion du match (6−1).

Venu à Genève pour trouver des sensa­tions de la confiance, c’est toujours sans certi­tudes qu’il quitte la Suisse avant de défendre sa Coupe des Mousquetaires dans un tournoi plus impré­vi­sible que jamais.