Roger Federer a participé à un live avec Gustavo Kuerten, un ami de longue date. Un échange au cours duquel le Brésilien interroge le Suisse sur la période de disette entre 2012 et 2017. « Quand tu regardes en arrière et sur cette période de 4 ans et demi, cinq ans sans gagner un Grand Chelem, les gens donnaient l’impression que je jouais mal, a commenté le Bâlois. J’ai eu une mauvaise année en 2013 avec des problèmes de dos d’Indian Wells jusqu’à l’été, ça m’a coûté mes chances sur des Grands Chelems, mais ça arrive, on a tous des hauts et des bas. A part ça, je jouais très bien, j’ai gagné la Coupe Davis avec Stan (en 2014), j’ai disputé des finales de Grand Chelem (Wimbledon en 2014 et 2015). C’était aussi l’époque de Novak et Rafa gagnait toujours Roland‐Garros. »
« Je n’ai jamais perdu la motivation »
L’actuel numéro 4 mondial explique ensuite comment il a continué à y croire : « J’ai été capable de continuer à me pousser parce que j’étais très près. J’avais une bonne équipe, je n’ai jamais perdu la motivation, j’appréciais l’entraînement, j’ai passé de bons moments avec Stefan (Edberg) dans mon staff et les voyages n’ont jamais été un problème. Je pense même être chanceux, la Suisse est dans une situation centrale en Europe et les enfants aiment les voyages. La blessure en 2016 arrive dans une année difficile. Il y a eu des pensées sur si c’était la fin ou pas, mais je sentais vraiment que ce n’était pas la manière de finir ma carrière. J’allais avoir une deuxième chance et je l’ai eue. Et cela a été une grosse surprise pour moi de revenir aussi fort, pas seulement à l’Open d’Australie (2017), mais sur toute l’année. »
Publié le lundi 25 mai 2020 à 10:46