Après s’être extirpé difficilement des qualifications de l’Open d’Australie en battant, au dernier tour, son compatriote Giovanni Mpetshi Perricard au super tie‐break, Hugo Grenier a remis ça face à un autre Tricolore, Alexandre Muller, cette fois au premier tour du grand tableau.
Une nouvelle fois vainqueur au jeu décisif du dernier set (2−6, 7–6(3), 4–6, 6–4, 7–6(7)), le 178e mondial, perclus de crampes et au bord de l’abandon, a raconté à nos confrères de L’Équipe le scénario assez dingue de son succès.
« Non, je n’avais jamais vécu ça. À 5–4 contre moi au quatrième sur son service, j’anticipe au retour et je fais trois ou quatre coups gagnants en marchant. C’est assez dingue. Ensuite, les crampes partaient, revenaient, repartaient… Le kiné m’a massé deux fois aux changements de côté car c’est le maximum autorisé. J’ai pris aussi pas mal de boissons, dans l’ensemble j’ai bien géré. Je suis resté très détaché du score. Quand j’ai sauvé des balles de match, limite j’espérais que ma balle sorte pour que le match finisse. Je lâchais mes coups et je ne calculais absolument pas. Même avec les crampes, je prenais ça en rigolant. En fait, c’était marrant, je jouais un peu n’importe comment (sourires). Bon, à un moment donné, j’ai quand même eu peur que ce soit crampes totales et que je doive m’allonger par terre. Au final, j’ai adoré et j’ai joué avec le public. J’ai vécu des émotions de dingue. »
Publié le lundi 15 janvier 2024 à 18:52