Les conférences de presse d’avant tournoi donnent parfois lieu à de curieux échanges entre les journalistes et les joueurs. C’est notamment ce qu’il s’est passé ce vendredi avec Carlos Alcaraz lors de passage devant les médias avant le début de Roland‐Garros.
Interrogé sur le cas du joueur australien, Max Purcell, suspendu 18 mois le 29 avril dernier pour avoir dépassé le taux autorisé en recevant une injection intraveineuse de vitamines, l’Espagnol semblait totalement perdu, ne savant pas quoi répondre. Extraits.
Carlos Alcaraz during press at Roland Garros
— The Tennis Letter (@TheTennisLetter) May 23, 2025
“Honestly, what you told me right now, it sounds to me like you were talking Chinese.” 😂😂😂😂
pic.twitter.com/z4EbX1r3rE
Question. En tant que joueur assidu, je voudrais vous poser une question sur les perfusions en général et sur l’affaire Max Purcell, que tout le monde connaît : il a été banni pour avoir subi deux perfusions, ce qui est interdit par le code de l’AMA. Les documents de l’affaire ITIA montrent qu’il a feint une blessure pour justifier la perfusion, et qu’il a dépassé la limite des 100 millilitres autorisés. Il est évident que les perfusions aident en général à récupérer et à améliorer les performances. Pensez‐vous que les perfusions posent un problème dans le tennis professionnel parce qu’elles ne sont pas détectables par les tests de dopage normaux ?
Carlos Alcaraz : Honnêtement, ce que vous venez de me dire me donne l’impression que vous parlez chinois. Non, non, je veux dire que je n’ai aucune idée de ce dont vous parliez, donc je ne sais pas si c’est bon ou pas. Honnêtement, je n’ai jamais entendu ça de ma vie. Je ne peux donc pas répondre. Je suis désolé.
Publié le vendredi 23 mai 2025 à 19:09