Déjà au coeur des débats depuis plusieurs semaines avec son nouvel investissement au sein du tennis féminin, l’Arabie Saoudite a remis une pièce dans la machine (ou plutôt des millions) en annonçant la création d’une nouvelle exhibition en plein mois d’octobre réunissant six des meilleurs joueurs de la planète dont Rafael Nadal et Novak Djokovic.
La nouvelle influence de ce pays considéré comme une dictature, pratiquant la discrimination à l’égard des femmes, la peine de mort, la censure et la persécution politique, ou encore le traitement cruel et inhumain des immigrants illégaux, fait forcément grincer plusieurs dents dont celles d’Andy Roddick qui s’est posé une question assez pertinente sur son podcast.
« Le diable se cache dans les détails. L’homosexualité est illégale là‐bas. Mais nous avons des joueurs et joueuses ouvertement gays. Daria Kasatkina a fait son coming out l’année dernière. Si elle doit jouer là‐bas, devons‐nous lui dire de prendre une semaine de congé à cause de sa sexualité ? Comment protégeons‐nous nos propres joueurs dont les choix de vie sont considérés comme criminels lorsqu’ils entrent dans cet endroit ? Comment protégeons‐nous ces mécanismes ? Et peut‐on faire confiance à ce qui est dit aujourd’hui lorsqu’on devra mettre tout cela en pratique ? »
Publié le mardi 6 février 2024 à 18:39