Longuement interrogé par L’Équipe Magazine avant son entrée en lice sur l’Open d’Australie où il affrontera le Tchèque Jiri Vesely au premier tour ce mardi, Arthur Fils a notamment expliqué comment il était parvenu à jongler entre l’école et le tennis pendant sa jeunesse, lui qui a déclaré avoir « eu le bac sans problème, mention très bien, mais c’était l’année du Covid. Facile (sourire). »
« Ça, c’est surtout grâce à ma mère ! J’avais quelques facilités à l’école, j’ai sauté la 5e. Mais ma mère m’a toujours dit : ‘C’est simple, tu ne continues pas le tennis si tu n’as pas ton bac.’ Dès le début, le deal était très clair. J’ai dû vraiment me concentrer. Je suis parti à Poitiers (pôle France) puis au CNE (Centre national d’entraînement, à Paris) donc je n’étais plus à la maison. Je faisais les cours à distance avec les profs. Quand je rentrais le week‐end, au lieu de jouer au tennis, je bossais. Ça pouvait être huit heures de travail dans le week‐end. C’était beaucoup de matières scientifiques puisque j’avais fait l’équivalent de l’ancien bac S, avec maths‐physique‐SVT. Mes parents sont très bons dans les matières scientifiques donc ils me donnaient les cours. Ils m’expliquaient, encore et encore. »
Publié le samedi 13 janvier 2024 à 18:20