Interrogée par le New‐York Post sur le cas Nick Kyrgios, Chris Evert décrit un personnage à deux facettes, comme d’ailleurs nous l’avait confié dans notre numéro 71, Jean‐Luc Aznavorian : » J’aime la façon dont Nick Kyrgios est en dehors du court. J’ai vu comment il se comportait avec les enfants et lors des opérations de charité. Il est très généreux avec les gens. Il prend son temps. Sur le court, c’est une version très éloignée de cela qu’il nous propose et c’est là où tout se gâte. Je ne veux pas le juger, mais l’esprit sportif est une partie importante du tennis. Je n’aime pas du tout voir cette partie de lui. Il existe deux « Kyrgios » : celui que tout le monde aime et celui qui nous rend fous. J’espère qu’il pourra à terme maîtriser ses émotions et devenir un excellent joueur en laissant ces comportements de côté. »
Publié le lundi 26 août 2019 à 10:42