La vie peut être vraiment injuste et Rafael Nadal a pu le vérifier ce mardi 19 novembre.
Finir sa carrière à Malaga à 0h30 après avoir été battu en quart de finale de la Coupe Davis est presque indigne. Et même si les fans ont donné de la voix, cela fait longtemps que la carrière de Rafa aurait du s’arrêter.
Alors oui, Rafa aime le tennis plus que quiconque mais il aurait pu aussi ranger sa raquette plus tôt à un moment où son jeu était encore identique à la star que l’on a connu depuis des années.
Si à Roland‐Garros comme aux Jeux Olympiques, nous pouvions encore y croire par instants. Hier, comme cet été en Suède à Bastad, Rafa n’était que l’ombre de lui‐même.
Son jeu fait de rapidité et de puissance n’existe plus. Du coup, la réalité a rappelé la légende et le constat est dur, injuste.
Et cet hommage improvisé en pleine semaine dans une compétition qui a largement perdu de sa superbe n’était pas vraiment le théâtre rêvé pour remercier un champion de sa trempe. Rafa méritait beaucoup plus, tellement plus.
Certains parlons de la cruauté du sport, d’autres vont allumer son capitaine et chercher des responsables à cette débâcle. On se contentera d’effacer très vite ces images. On se replongera dans son passé, un passé jonché d’exploits, de titres, de trophées, d’amour et surtout d’humilité.
Merci Rafa, Merci Nadal, Merci Rafael Nadal.
Publié le mercredi 20 novembre 2024 à 08:13