Invitée à donner son avis sur le cas Jannik Sinner, innocenté après deux contrôles antidopages positifs effectués en mars dernier, Justine Henin, fidèle à son tempérament, a tenu à faire preuve de mesure et de réflexion sur un sujet sensible et souvent complexe.
« Il faut s’assurer qu’on compare bien les histoires qui sont comparables. Je crois qu’il faut vraiment prendre du recul dans ces moments‐là. Je crois que c’est vraiment important de comparer ce qui est comparable. Je ne connais pas, moi, une histoire exactement comparable à celle de Jannik Sinner. Bien sûr que si on devait se rendre compte qu’il y a des différences de traitement, ce serait inacceptable, mais je crois qu’avant de dire : « On ne traite pas les joueurs ou les joueuses de la même façon », il faut en savoir encore davantage pour vraiment se faire un avis sur la question. Je n’en sais pas assez sur d’autres histoires avec lesquelles on pourrait comparer celle de Jannik Sinner. Je crois qu’il faut rester prudent, si on va comparer son histoire à celle d’un joueur qui a fait trois « no show », qui ne s’est pas présenté à trois contrôles, on ne parle pas de la même chose. »
Publié le mardi 27 août 2024 à 22:42