AccueilWimbledonWimbledon Story : Nadal/Federer, le chef d’œuvre (2/5)

Wimbledon Story : Nadal/Federer, le chef d’œuvre (2÷5)

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À quelques heures de Wimbledon, WeLoveTennis a décidé de vous faire revivre cinq moments qui ont boule­versé ce tournoi légen­daire. Comme toute sélec­tion, il a fallu faire un choix, qui a été diffi­cile, et vous trou­verez sûre­ment d’autres moments qui ont compté dans l’histoire du All England Club. Chaque événe­ment choisi a parti­cipé un peu plus à la renommée du plus pres­ti­gieux des Grands Chelems.

Le contexte…

En 2007, Rafael Nadal avait tenu la dragée haute à Roger Federer. Si le Suisse s’était imposé en cinq manches, l’Espagnol avait marqué les esprits. Quelques jours avant l’édition 2008 de Wimbledon, le Majorquin avait infligé une véri­table correc­tion au Bâlois en finale de Roland Garros (6−1 6–3 6–0). Alors dans son jardin londo­nien, celui qui est quin­tuple tenant du titre voulait sa revanche…

Le fait…

Un chef d’œuvre. Peut‐être le plus grand de l’histoire. Cinq sets (6−4 6–4 6–7(5) 6–7(8) 9–7) d’anthologie, une rencontre terminée au crépus­cule, la finale 2008 entre Rafael Nadal et Roger Federer restera à jamais dans les mémoires. Ce dimanche 6 juillet 2008, le Majorquin, âgé alors de 22 ans, a éclipsé le maestro dans son jardin du All England Club. Interrompue à deux reprises par la pluie, la finale a connu une rare drama­turgie au point de basculer dans l’irréel au quatrième set. En sauvant deux balles de match dont une sur un passing de revers qui est entré dans la légende, le Bâlois a laissé parler son instinct de survie. Le cinquième set a atteint des sommets. Interminable, insou­te­nable mais surtout palpi­tant, cet ultime acte a tenu toutes ses promesses. Leur style, diamé­tra­le­ment opposé, a rendu le combat encore plus fou, plus élec­tri­sant que jamais. Alors que les flashs crépitent, Rafa tombe à terre. Cette fois, c’est sur le gazon londo­nien. Après 4h48 de jeu d’un duel extra­or­di­naire, l’Espagnol remporte la finale la plus longue de Wimbledon. La consé­cra­tion pour l’enfant de Manacor.

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