De passage ce mercredi soir au micro d’Alex Corretja, quelques secondes seulement après sa victoire face à Alex De Minaur en quarts de finale de Roland‐Garros, Alexander Zverev a passé trois heures à courir dans tous les sens face à un Australien qui ne lâche jamais rien.
Interrogé à propos de l’âpreté du duel alors qu’il venait de disputer deux matchs en cinq sets lors des tours précédents, l’Allemand a pour ainsi dire rendu hommage à son papa, qui est aussi son entraîneur depuis ses débuts.
« J’ai un coach, qui est mon père, et qui se fiche complètement de comment je me sens. Il me pousse toujours à en faire plus, à courir, encore et encore, et quelques fois, il oublie que je ne peux pas toujours courir à 30 km/h. Mais c’est sa façon de m’entraîner et ça paie très souvent, même si j’aimerais moins courir. Mais désormais, je suis en demi‐finales, et c’est tout ce qui compte », lâché celui qui affrontera Casper Ruud en demi‐finales pour une revanche de la dernière édition où il avait été largement dominé (6−3, 6–4, 6–0).
Publié le mercredi 5 juin 2024 à 23:53