Opposée à Sloane Stephens sur le plus grand court du monde face à une Américaine, Clara Burel n’a pas existé pendant près d’une heure. Et puis, elle a enfin pu gagner un jeu, puis deux et l’étincelle est arrivée. Opiniâtre et bagarreuse, elle s’est alors enfin nourrie de l’ambiance folle de ce stade magique pour l’emporter (0−6, 7–5, 7–5).
Cela restera l’un des souvenirs les plus marquants de sa carrière comme elle l’a expliqué à nos confrères de l’Equipe.
« A partir du moment où je gagne mon premier jeu, je me dis »Allez, finalement, ça fait que un set et 3–1, essaie de t’accrocher, peut‐être qu’il y a aura un peu de tension en face, voilà, je commence à jouer de mieux en mieux et à m’habituer au court. C’est incroyable, c’est un peu le truc au top du top de faire un match de nuit sur le Arthur‐Ashe, c’est une des choses qu’il y a de plus en haut, pour moi, c’était un bel accomplissement et en plus de gagner, ça l’est encore plus. C’est une super joueuse même s’il n’est pas à son meilleur niveau, gagner comme ça de nuit sur le plus grand court du monde, c’est spécial et le match est spécial, de revenir d’aussi loin. C’est l’une de mes plus belles victoires »
Publié le mardi 27 août 2024 à 08:30